Selon Charles Coppolani, nouveau président de l’Arjel, si le poker en ligne subit des difficultés c’est parce qu’il est « arrivé à maturité ». Il atteste donc que les mauvais résultats dans cette discipline sont dus au fait qu’il n’est plus aussi populaire. Ce n’est certainement pas dû à la pauvreté de l’offre ou au fait que les joueurs apprécieraient de pouvoir jouer avec d’autres pays, non non…
La faute à un manque de popularité
Coppolani estime que l’Arjel a accompli sa mission en tant que régulateur. Si le marché du poker en ligne est un peu décevant, les raisons sont donc autres. « L’objectif du législateur qui était de faire basculer l’offre illégale existante ers une offre légale, régulée et sécurisée pour le joueur, est atteint. Contrairement à ce que d’aucuns redoutaient, internet n’a pas déstabilisé le monde des jeux en France. »
Pourtant, on a appris que presque 50% des joueurs français jouaient sur des sites illégaux, la mission de l’Arjel à ce niveau ne semble donc pas totalement réussie, à moins de se fixer des objectifs au ras des pâquerettes…
On peut penser cela dit que le poids de l’Arjel en France est trop restreint pour qu’il puisse y changer beaucoup. Lorsqu’il avait proposé au gouvernement un rassemblement des joueurs avec d’autres pays européens – Espagne et Italie – le gouvernement avait gentiment décliné. De plus, le poids de l’Autorité face aux fameux sites illégaux est également plutôt faible comparé au pouvoir économique de certaines sociétés de jeux.
Mais le poker en ligne n’est pas mort pour autant. La baisse la plus inquiétante concerne le cash-game mais du côté des tournois l’affluence reste assez correcte, ce qui laisse à penser qu’il y a encore quelque chose à faire pour dynamiser ce marché. Encore faut-il vraiment le vouloir…
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