L'Arjel a publié « un bilan comparatif des chiffres d'affaires 2012 des marchés français, italien et espagnol des jeux en ligne ». Dans ce communiqué, on apprend que le marché français est le plus intéressant mais peut-on vraiment comparer ces marchés aussi froidement ?
Un comparatif pas totalement pertinent
« 798 millions d'euros ont été générés par les opérateurs français en 2012 ; 749 millions d'euros par les opérateurs italiens et 117 millions d'euros pour les opérateurs espagnols »
A première vue, on est déjà loin devant le marché espagnol. Mais il faut savoir que ce marché n'est ouvert que depuis Juin 2012, soit un peu plus de la moitié de l'année. Est-il pertinent de comparer marché français et espagnol alors que ce dernier est à peine lancé ? Pas sûr...
Concernant les marchés italien et français, la comparaison paraît un peu plus juste compte tenu de la maturité ou même du nombre d'habitants, et on remarque que l'écart général n'est pas énorme. Par contre, les habitudes de jeux sont bien différentes.
Particularités de ces marchés
Les habitudes de jeux entre les 3 pays varient et en regardant d'un peu plus près les chiffres, on voit par exemple que le marché français puise sa « force » dans les paris hippiques mais aussi des loteries, bingo et jeux de grattage. En effet, 33% du chiffre réalisé par les opérateurs français provient des paris hippiques. C'est sur ce domaine que le marché français « domine » car les paris hippiques n'occupent que 2% et 1% du marché espagnol et italien.
Le marché espagnol tire 49% de ses revenus des paris sportifs – 17% pour la France et 22% pour l'Italie. Le montant des mises liées aux rencontre sportives en Espagne totalise 1 milliard alors qu'en France il totalise 705 millions d'euros. Rappelons que l'Arjel ne se base là que sur 7 mois d'activité du marché espagnol... Ca promet pour l'année prochaine ! On voit donc que les espagnols sont plus portés sport que le reste.
Enfin, le marché italien est surtout orienté poker et jeux de casino – en tout 68% des revenus globaux de l'année 2012. En comparaison, on trouve 38% pour le marché français et 46% pour le marché espagnol.
En conclusion, on est fort en paris hippiques, les espagnols se concentrent surtout sur les paris sportifs et les italiens sur le poker et le casino. Même si l'étude ne tient pas compte du nombre d'opérateurs disponibles sur chaque marché...
0 COMMENTAIRE