Les casinos terrestres sont de plus en plus nombreux en Asie. Que ce soit à Macau, la ville maîtresse du jeu, à Singapour où les rares établissements font un carton ou encore en Corée du Sud, où un projet de centre du jeu, avec des hôtels, des casinos et du divertissement en masse, devrait voir le jour pour 2030, les asiatiques construisent de plus en plus et ne cachent pas leur intérêt pour les activités de jeux.
Les asiatiques font des casinos mais n'y jouent pas
Voilà la paradoxe dans tout ça. Dans la plupart des casinos asiatiques, les autochtones ne sont pas autorisés à jouer. Seuls les étrangers ont le droit de gambler légalement. Les autorités ne veulent pas prendre le risque de laisser les habitants jouer de l'argent.
Le gouvernement Sud-Coréen est un bon exemple de cette volonté. Kim Jin-Gon, directeur du tourisme au ministère de la culture, explique : « Notre sentiment est que les Sud-Coréens ne sont pas mûrs pour vivre les jeux d'argent comme un simple loisir. Nous leur interdisons les casinos parce que les retombées négatives seraient trop importantes. »
Empêcher les autochtones de jouer pour les protéger
Les jeux d'argent ont des conséquences parfois néfastes sur les gens. De plus, il développe le blanchiment d'argent, la corruption et plus généralement favorise le crime. Les gouvernements asiatiques se servent de ce postulat pour expliquer que seuls les étrangers n'ont le droit de jouer dans ces casinos, pour le bien des habitants.
Le gouvernement Sud-Coréen insiste sur la vulnérabilité de son peuple en parlant de ludomanie, qui est une forte addiction compulsive aux jeux. Les Sud-Coréens en seraient particulièrement victimes, en tout cas potentiellement victimes. D'où l'intérêt de les protéger... Pour appuyer leur théorie, le gouvernement insiste sur le fait que le seul casino du pays où les habitants sont autorisés à jouer est celui qui rapportent le plus. Il bat les 16 autres casinos où seuls les étrangers peuvent jouer montrant que le Sud-Coréen, et par extension l'asiatique, est un sacré gambleur.
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