Scientific Games, un géant des tickets de loteries et du « gambling », vient de frapper un grand coup avec le rachat d’un des principaux fabricants de machines à sous terrestres, Bally Technology. Comme il est de coutume depuis quelques mois, le montant est astronomique et atteint 5.1$ milliards. Après la transaction monstre entre Amaya Gaming et Pokerstars/Full Tilt pour 4.9$ milliards, puis celle de Gtech et IGT pour 6.4$ milliards, il est définitivement établi que 2014 est l’année des gros sous.
Scientific Games attaque le marché terrestre
Scientific Games est une société qui a un appétit insatiable. Il y a quelques mois, nous vous parlions de l’extension de contrat pour trois ans avec la FDJ, mais ce n’était pas grand-chose comparé au rachat du fournisseur de jeux Williams Interactive (WMS) pour 1.5$ milliard en fin d’année 2013.
La société canadienne a donc clairement l’intention d’avoir une position de leader sur les jeux de casino terrestres. WMS est un poids lourd des machines à sous terrestres en particulier, même s’il touche aux jeux de casino en ligne, et Bally Technology a une empreinte encore plus importante dans ce domaine.
Comme il est de coutume avec ces super structures, Bally Technology a sa « petite » dette qui va bien : 1.8$ milliard. Scientific Games va donc débourser 3.3$ milliards pour la valeur de Bally, en plus des 1.8$ milliard de dettes, soit une rondelette somme de 5.1$ milliards.
Un problème futur ?
Cela ne peut être bon pour la masse de joueurs que nous sommes. Car voir un acteur du marché prendre une telle importance et tranquillement le rapprocher d’un monopole, même s’il n’en est pas encore là, est dangereux. Plus la concurrence est forte, plus les bienfaits en termes d’offre, de prix et de compétitivité sont ressentis par les consommateurs. L’inverse aura presque automatiquement des effets pervers…
C’est malheureusement plus qu’une tendance à notre époque.
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