Betclic Everest Group, la firme française de casino, poker et paris sportifs en ligne, a réussi à inverser la décision du régulateur italien, qui avait refusé sa candidature en tant qu'opérateur du marché. Après avoir fait appel de la décision originelle, Betclic a finalement forcé le régulateur italien à reconsidérer sa candidature.
Betclic obtient gain de cause
Betclic Everest Group est l'un des opérateurs de jeux en ligne les plus influents d'Europe. Malgré son expérience, celui-ci s'est vu refuser sa candidature sur le marché italien des jeux en ligne, selon CalvinAyre.com.
L'Agenzia della Dogane e dei Monopoli (ADM) (le régulateur italien) a réfusé en février 2019 l'octroi de licence au géant français. Betclic faisait partie des sept opérateurs à avoir été mis de côté.
Le problème pour Betclic est qu'ADM n'a fourni aucune explication tangible à ce refus, aucune raison qui pourrait pousser la firme à retravailler son profil et corriger ses erreurs. En outre, le refus aurait pu être justifié si peu d'opérateurs avaient le droit d'entrer le marché. Mais 120 licences seront attribuées et "seules" 80 l'ont été pour le moment.
Il y a quelques jours, la Cour Admnistrative Régionale de Lazio est allée dans le sens de Betclic. Selon cette Cour, la façon de refuser d'ADM rend impossible à déterminer les causes du refus, surtout que d'autres firmes ont pu être acceptées sous réserve de certaines conditions.
ADM n'a pas su donner une seule raison claire à ce refus, pour autant, la Cour a noté que Betclic possédait les prérequis et les compétences techniques et économiques pour obtenir cette licence.
La Cour Administrative a donc condamné le régulateur italien à reconsidérer la candidature de l'opérateur français, ainsi qu'à payer les dépenses légales qui l'ont poussé à faire appel. Cette fois, ADM devra soit trouver une raison claire à un refus de licence, soit accepter Betclic Everest parmi ses opérateurs.
Betclic a notamment été capable d'obtenir des licences de jeux en ligne en Pologne et au Portugal.
0 COMMENTAIRE