Comme nous l’avons vu la semaine dernière, l’Italie envisage la possibilité de faire un partage de liquidité sur le poker en ligne, pour donner un nécessaire coup de fouet à l’activité. Mais concernant les paris sportifs et les casinos, le bilan est plutôt positif.
Le poker a besoin d’aide
Malgré les chiffres décevants du poker en ligne, l’Italie a finit l’année 2014 avec des résultats similaires à l’année 2013, grâce aux performances des autres verticaux que sont les paris sportifs et les casinos en ligne.
Le cash-game poker est en baisse de 21% tandis que les tournois ont reculé de 18%. Les revenus bruts des jeux ont représenté 178€ millions sur l’année passée. Ce chiffre est nettement en dessous de ce que le pays réalisait dans le même domaine avant la régulation des jeux…
L’AAMS (le régulateur du pays) estime à environ 223.000 le nombre de joueurs actifs (-17%), sachant que la plupart des joueurs se cantonnent aux buy-ins compris entre 1 et 30 euros pour les tournois.
L’un des chiffres les plus marquants est le fait que les jeunes générations (les 18-24 ans) délaissent le poker en ligne, par faute de manque d’attractivité du marché.
Paris sportifs et casinos en ligne vers le haut
Heureusement, il y a les autres activités de jeux d’argent en ligne que sont les paris sportifs et les casinos.
Les casinos en ligne ont généré 225€ millions en 2014, soit une hausse de 6.7% comparé à 2013. Le gros du chiffre d’affaires des casinos provient des machines à sous, qui restent les jeux les plus appréciés des parieurs (57% du global).
Les paris sportifs aussi restent forts avec une hausse de 11% malgré la baisse du sport le plus populaire du pays, le football. Heureusement, les paris passés sur le basket et le tennis compensent cette baisse.
Et comme sur quasiment tous les marchés, les jeux sur mobile ont explosé en 2014 par rapport à 2013 avec une augmentation de 104%. L’AAMS estime que les jeux d’argent sur mobile ont contribué pour 13.7% du revenu brut des jeux (7% de plus qu’en 2013).
Globalement, tout va bien pour ce marché, mis à part pour le poker en ligne qui reste le vilain petit canard, comme sur d’autres juridictions.
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