Clubs de jeux parisiens : après deux mois de chaos, la réouverture est proche !

Julien E.
Julien E.
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Clubs de jeux parisiens : après deux mois de chaos, la réouverture est proche !

Après deux mois de fermeture forcée, les clubs de jeux parisiens s’apprêteraient enfin à rouvrir leurs portes, bien aidés par un allié de poids : le Conseil d’État ! La décision, potentiellement heureuse, serait accueillie avec le plus grand des soulagements, mais aussi avec un goût amer… Car derrière les longues semaines d’inactivité imposée, c’est une véritable hémorragie financière qui s’est abattue sur le secteur des jeux en France… et sur l’État lui-même.

Clubs de jeux : deux mois de fermeture et des millions d’euros envolés…

Tout a commencé le 1er janvier dernier, lorsque la période d’expérimentation des clubs de jeux est brutalement arrivée à son terme. Le gouvernement, pourtant favorable à leur maintien, s’est retrouvé paralysé par la dissolution de l’Assemblée nationale et la censure du budget 2025. Incapable de prolonger l’autorisation de fonctionnement des clubs de jeux, l’exécutif fut alors contraint de suspendre l’activité des sept établissements de la capitale.

En tout et pour tout, cette mise à l’arrêt forcée aura représenté un coût faramineux. Pour l’État d’abord, qui a dû assumer le chômage partiel de 1,500 salariés, tout en se privant d’importantes recettes fiscales. Selon Bercy, chaque semaine de fermeture a représenté un manque à gagner d’un million d’euros, soit plus de huit millions d’euros au total…

Les exploitants, eux aussi, ont encaissé de plein fouet ce coup dur. Privés de revenus, ils ont pourtant dû continuer à payer des loyers exorbitants pour leurs emplacements de prestige, en plus d’assumer 36 % du salaire brut de leurs employés malgré l’aide accordée par l’État. Le groupe Tranchant, installé rue Marboeuf, a ainsi évoqué un manque à gagner de plusieurs centaines de milliers d’euros, tandis que le groupe Circus, quant à lui situé dans le seizième arrondissement, estime ses pertes à environ 750,000 euros.

Une réouverture des clubs parisiens sous haute tension

Mardi dernier, le Conseil d’État a donné un avis favorable au dossier. La signature du décret officiel émanant du ministère de l’Intérieur devrait permettre une réouverture attendue au plus tôt le 28 février, ou dans les premiers jours de mars. La commission consultative des établissements de jeux est supposée se réunir dans les heures à venir pour signer les autorisations relatives à la réouverture des sept clubs de jeux de la capitale.

Or, pour les exploitants, le mal est déjà fait. Certains redoutent que des salariés, en quête de plus de stabilité, ne reviennent pas. Quant au recrutement et à la formation de nouveaux employés, ces derniers représentent un coût imprévu, qui risque encore d’alourdir la facture…

Pire encore, la crise, qui est vraisemblablement passée, aurait pu être l’occasion de pérenniser définitivement les clubs de jeux parisiens. Au lieu de cela, le budget 2025 n’a fait que prolonger l’expérimentation pour trois ans, jusqu’à fin 2027… Une absence de visibilité qui irrite profondément les professionnels du secteur, qui sont désormais frileux à l’idée d’investir dans des conditions aussi incertaines !

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