Lourdes sont les conséquences de la crise sanitaire de Covid-19 pour l’industrie française des casinos ! Ainsi, pour le premier semestre de l’exercice fiscal 2019-2020, le Groupe Partouche affiche des pertes records. Et à l’image du numéro deux du secteur, le reste des casinotiers de l’Hexagone se trouve aujourd’hui en grande peine, bien que le déconfinement ait créé une nouvelle impulsion.
Covid-19 : renversement de tendance sectorielle et pertes financières
Cela est une surprise pour personne : l’impact de la crise sanitaire liée au coronavirus a été dramatique pour le secteur des casinos. Et pour preuve : le Groupe Partouche — numéro deux de l’industrie hexagonale des casinos —, a publié ses comptes relatifs au premier semestre de l’exercice fiscal 2019-2020 la semaine dernière : les finances de la société ont plongé dans le rouge entre le 1er novembre et le 30 avril, chose particulièrement inquiétante quand on sait que la période étudiée ne correspond qu’à un mois et demi de confinement !
Tandis que Partouche affichait une vitalité sans faille en début d’année, le groupe est à présent affecté par une perte nette qui atteint 5,3 millions d’euros. À titre de comparaison, au 30 avril 2019, le Groupe Partouche mettait en avant un profit net de 13,1 million d’euros pour un chiffre d’affaires global atteignant 183,6 millions d’euros. En outre, l’opérateur contrôlé par la famille éponyme a précisé que le résultat opérationnel de la seule activité casinos a littéralement dégringolé, passant de 27,1 millions d’euros à 6,6 millions d’euros.
Craintes partagées du côté des autres opérateurs de casinos en France
Chez les concurrents de Partouche, même constat ! Joa, par exemple, confirme le renversement de tendance sectorielle à cause de la crise sanitaire : « Le groupe est passé d’une tendance très dynamique avec une hausse du Produit Brut des Jeux de 9,8 % fin février, à une baisse de 29,7 % du même PBJ fin juin. La perte de chiffre d’affaires atteint près de 83 millions d’euros », confie le PDG du troisième acteur français des casinos, Laurent Lassiaz.
Au vu des circonstances actuelles, la saison estivale s’avère cruciale pour les opérateurs de casinos français, lesquels ont à cœur de redorer leur bilan financier après avoir subi un déconfinement lent et progressif, en deux temps. « Les activités liées aux machines à sous et aux jeux de table électroniques, qui sont à nouveau accessibles depuis le 22 juin, montrent une tendance très positive », explique Partouche. « Le trafic est très satisfaisant depuis le pont du 14 juillet pour les casinos du littoral », ajoute Laurent Lassiaz, qui, toutefois, ne manque pas de rappeler que les contraintes sanitaires réduisent la capacité des casinotiers à transformer le flux par rapport aux années antérieures.
Le COVID aura eu des impacts très violents sur l'industrie des casinos dans le monde entier, et il continue de perturber bon nombre de groupes et de juridictions, comme c'est le cas à New York, à Melbourne ou au Nevada,
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