Certains des plus gros opérateurs de pachinko cherchent à étendre leur affaire en s’intéressant à l’étranger. Pour ce faire, ils tentent de trouver des investisseurs prêts à poser quelques billets pour faire connaître ce jeu dans d’autres lieux que le Japon.
Le pachinko prêt à s’exporter
Selon une source proche de Wall Street, quatre opérateurs de pachinko veulent accéder à la bourse de Hong Kong pour leur permettre de générer plus de revenus.
Parmi eux, deux poids lourds sont présents : Dynam Japan Holdings et Sega Sammy Holdings. Dynam attend actuellement l’aval du gouvernement pour pouvoir opérer des machines de pachinko à Macau.
De son côté, Sega Sammy a les yeux rivés sur son projet de casino en Corée du Sud, dont la construction a commencé récemment. Ce projet est mené en collaboration avec l’opérateur local Paradise Co.
L’essor du pachinko pourrait être freiné par l’image mafieuse qu’à ce jeu. En effet, compte tenu de l’importance de cette industrie, la mafia japonaise a des intérêts importants sur cette activité.
Qu’est ce que le pachinko
Le jeu du Pachinko est extrêmement populaire au Japon. Si vous ne connaissez pas, c’est une sorte de mix entre un flipper et une machine à sous (l’un des derniers jeux Netent – Cosmic Fortune – propose un mini-jeu en rapport au pachinko). Posé verticalement, il est parsemé de clous qui permettent aux billes de faire différents chemins et donc d’arriver à différents endroits.
Le Japon compte près de 15.000 salons de pachinkos – caractérisés par leur côté très colorés et bruyants - et environ 2 millions de machines. On estime qu’un Japonais sur 4 joue régulièrement à ce jeu, parmi eux des personnes ayant un problème avec le jeu.
C’est une industrie très importante car c’est la troisième du pays après la restauration et le tourisme, ce qui la rend donc très attractive aux yeux des yakuzas.
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