Dans un ultime effort du Premier Ministre japonais Shinzo Abe, les casinos terrestres ont été légalisés fin 2016, ce qui signifie qu'il faudra encore attendre quelques années avant qu'ils n'ouvrent au public (probablement pas avant 2022-2023). Pendant ce temps, les casinotiers sont donc sur le pied de guerre pour faire passer leurs dossiers auprès du gouvernement et obtenir la fameuse licence. Il n'y aura en effet que trois casinos terrestres, les places sont donc limitées.
Dans un récent communiqué sur le sujet, Sheldon Adelson, président du Las Vegas Sands, a confirmé le fait que l'investissement nécessaire pour développer un complexe au Japon allait probablement être un record et avoisiner les 10$ milliards. Bien plus que pour son plus gros casino à Singapour, le Marina Bay Sands.
Le Las Vegas Sands a une longueur d'avance
A l'époque où il a construit le Marina Bay Sands de Singapour, Adelson et sa firme ont dépensé près de 6$ milliards, une somme considérable. Mais pour le marché japonais, rien n'est trop beau. C'est le marché qui peut le plus menacer Macau sur le long terme car il peut arriver à attirer à la fois les clients moyens (que l'on appelle les « mass-market ») et les clients VIP.
« Cela serait au moins ce que nous avons payé pour Singapour, 6$ milliards avec le terrain, mais cela pourrait aller jusqu'à 10$ milliards. » a précisé le PDG du Las Vegas Sands.
Globalement, le système de casinos japonais veut s'inspirer du modèle de Singapour et en particulier du Marina Bay Sands. C'est une excellente nouvelle pour Adelson qui peut ainsi appuyer son futur projet et avoir une chance supplémentaire par rapport à la concurrence.
Le Las Vegas Sands n'est pas le seul dans la course. D'autres géants comme MGM Resorts ou Wynn Resorts sont également très intéressés. Reste à savoir si le nouveau règne Trump va freiner les ardeurs gouvernement japonais concernant les entreprises américaines. Le Japon pourrait en effet privilégier des casinotiers asiatiques.
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