Un rapport de la Commission Britannique des Jeux (UK Gambling Commission) a montré que les anglais ont beaucoup parié sur les jeux d'argent et ont permis aux casinos, sites de jeux et bookmakers de générer 12,6£ milliards de Produit Brut des Jeux sur le dernier exercice qui s'est terminé en septembre 2015.
Les Anglais ont beaucoup misé et perdu
Le Produit Brut des Jeux est grossièrement la différence entre les mises des joueurs et leurs gains. Sur l'année écoulée, les Britanniques ont généré 12,6£ milliards de pertes. Ce montant montre la bonne forme des opérateurs de jeux en ligne et physiques mais révèle une crainte populaire selon laquelle il y a de plus en plus de joueurs à problème.
Le marché des jeux d'argent en ligne a dégagé 3,6£ milliards, tandis que la loterie nationale a généré 3,3£ milliards et les boutiques de paris physiques 3,2£ milliards. L'essentiel des sommes qui ont été perdues viennent de ces trois secteurs clés.
Lorsque l'on ramène cette somme de 12,6£ milliards en dépenses par habitants, on réalise que les Anglais ont dépensé environ 500£ par personne. Ce chiffre peut être jugé important mais il est difficile d'estimer la part de joueurs à problème car aucune étude n'a été publiée sur le sujet depuis 2010. A l'époque, environ 0,7% de la population avaient un problème avec les jeux d'argent, ce qui ne correspond pas à un chiffre alarmant au vu de la moyenne des pays dans le monde.
FOBTs toujours décriées
Les avis sont partagés sur la conclusion qu'il faut tirer de ces chiffres. L'ensemble de l'industrie rayonne et confirme sa position de top marché dans le monde mais la population et les médias sont inquiets de voir autant d'argent être perdu chaque année.
En ce qui concerne les boutiques de paris physiques, le chiffre d'affaire global généré a augmenté ces dernières années, alors que 200 établissements ont été fermés. Les Fixed Odds Betting Terminals (FOBT) ont largement contribué à la hausse de chiffre d'affaires avec une part de 56% des revenus totaux. 1,7£ milliard ont été perdus rien que sur ces machines électroniques. L'addiction à ces machines est souvent comparée à l'addiction à la cocaïne et des pays comme l'Ecosse et le Pays de Galles ont constaté de fortes dépenses liées à cette activité ces dernières années.
0 COMMENTAIRE