Le groupe Barrière, numéro un des casinos en France, vient de remporter une nouvelle bataille judiciaire contre le géant des réseaux sociaux : Meta. Depuis plusieurs mois, Barrière est confronté à une campagne de publicités frauduleuses sur Facebook et Instagram, lesquelles ont été exploitées pour promouvoir illégalement des casinos en ligne, une activité strictement interdite en France. Ces publicités, usurpant l’image de la marque Barrière, de ses établissements et même de certains de ses employés, ont suscité l’inquiétude du groupe, qui a engagé des actions en justice pour faire cesser ces pratiques.
En avril 2024, la justice française avait déjà statué en faveur du groupe Barrière en ordonnant à Meta de retirer ces contenus trompeurs. Toutefois, constatant l’inaction de l’entreprise de Mark Zuckerberg, le tribunal judiciaire de Paris a durci sa position en imposant une astreinte de 10 000 € par jour de retard. Meta a désormais un mois pour se conformer à cette décision, sous peine de devoir payer des amendes quotidiennes.
Un préjudice important pour le groupe Barrière
Les publicités frauduleuses ont eu un impact significatif sur l’image de Barrière. Visionnées plus de 80 millions de fois, elles redirigeaient les internautes vers des offres de casinos en ligne, des plateformes illégales en France, mettant ainsi en danger les utilisateurs et nuisant à la réputation du groupe. Barrière souligne le préjudice grave que cette campagne de publicités mensongères a causé, tant en termes d’image que de confiance auprès de ses clients.
Le groupe Barrière, qui détient plusieurs casinos et hôtels prestigieux à travers la France, ainsi que les restaurants de la marque Loulou, s’est rapidement mobilisé pour faire cesser ces publicités illicites. En novembre 2023, la société avait déjà entamé des poursuites contre Meta, ainsi que contre d’autres acteurs complices, dans l’espoir de protéger son image de marque. Alexandre Barrière, co-président du groupe, s’était fermement exprimé sur cette affaire, soulignant que « la détermination de Barrière reste intacte » et appelant à des actions plus fortes de la part des autorités françaises et européennes.
Meta dans le viseur de la justice française…
Malgré la condamnation initiale en janvier 2024, Meta n’a pas immédiatement pris les mesures nécessaires pour bloquer ces publicités frauduleuses, d’où cette nouvelle décision d’astreinte. Barrière se félicite de cette évolution judiciaire, qui montre que même les grandes plateformes numériques comme Meta ne sont pas au-dessus des lois et doivent répondre de leurs actions.
Le groupe de casinos rappelle également qu’une procédure pénale est toujours en cours dans cette affaire, avec une plainte contre X visant à identifier les auteurs de cette campagne frauduleuse. Cette victoire marque un tournant important pour Barrière, mais aussi pour d’autres entreprises victimes de pratiques similaires, renforçant l'idée que les géants du numérique ne peuvent plus agir impunément.
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