À l’occasion d’une interview qu’il a accordée à BFM Business, le président du directoire du groupe Partouche, Fabrice Paire, a affirmé que le protocole sanitaire mis en place par le secteur des jeux de casino terrestres permettrait une relance de l’activité après plus de quarante jours de fermeture. C’est du moins ce que souhaite Partouche, qui gère et exploite pas moins de trente-huit établissements partout dans l’Hexagone.
Le groupe Partouche souhaite une réouverture rapide et s’annonce prêt
Près d’un mois et demi après la fermeture de ses casinos, le groupe Partouche — qui gère trente-huit établissements en France employant pas moins de 4 200 collaborateurs —, souhaite leur réouverture imminente, bien qu’il n’ait annoncé aucune date pour le moment. Quoi qu’il en soit, le premier casinotier français s’estime prêt à reprendre ses activités, ce dernier ayant confiance au protocole sanitaire qu’il a mis en place. Techniquement, désormais, il ne lui reste plus qu’à obtenir le feu vert de l’État.
« Nous avons déjà proposé des dispositions de réouverture à Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’État au Tourisme. Nous lui avons également détaillé nos protocoles sanitaires ainsi qu’un guide des bonnes pratiques assez élaboré. Nous espérons qu’en collaboration avec la cellule Castex (Jean Castex ayant la mission de monter un plan de déconfinement) et le Premier ministre, Jean-Baptiste Lemoyne acceptera de rapidement permettre la sortie de confinement de nos casinos. En tout cas, nous pensons que nous serons capables de garantir une situation sanitaire tout à fait satisfaisante au sein de nos établissements », a déclaré Fabrice Paire, qui a également précisé que le port du masque serait obligatoire dans les casinos Partouche, sans compter que la distance séparant les machines à sous serait accentuée.
Partouche : c’est 50 millions d’euros de chiffre d’affaires en moins !
Mais si Partouche veut rapidement sortir du confinement, c’est parce que sa situation est devenue particulièrement préoccupante depuis le début de la pandémie de coronavirus. En effet, le premier casinotier français a perdu 50 millions d’euros de chiffre d’affaires lors des six dernières semaines. En outre, Partouche n’a pas pu capitaliser sur les jeux de hasard en ligne, et encore moins sur les paris sportifs, aucune compétition n’ayant eu lieu sur le sol français depuis début mars.
Du côté de Partouche, il ne reste plus qu’à espérer une baisse de la taxation, qui est actuellement de 53,5 % sur les volumes de jeu, bien que le groupe ait reçu le soutien de plusieurs de ses partenaires financiers. Pour terminer, le groupe a indiqué avoir bénéficié du prêt garanti par l’État ; une façon de retarder une inévitable échéance ? Ce qui est sûr, c’est que l’impatience de Partouche est, quelque part, compréhensible.
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