Nicholas Andreas Dandolos est né sur l'île de Crète en 1893 et fait partie des légendes du gambling dans le monde. Connu sous le nom de Nick « The greek » Dandolos, il a joué toute sa vie, passant de l'état de pauvreté à celui de richesse plus de 70 fois, selon ses dires. Cela montre à quel point l'homme misait fort et n'avait aucun intérêt pour l'argent, ce qu'il aimait c'était la flambe. Il avait malgré tout un sens unique du jeu et était connu pour être un des meilleurs joueurs de tous les temps.
Au cours de sa vie, il a rencontré beaucoup de célébrités et parié plus de 500$ millions. On ne parle pas de gains ni de pertes mais des sommes qui lui sont passés dans les mains et avec lesquelles il a joué. Il aimait tous les jeux, perdant ou gagnant des fortunes au blackjack, à la roulette, au craps, etc. Il avait une affection pour le poker, même si encore une fois, sa passion se résumait à flamber, gambler.
Heads up poker contre Johnny Moss pendant 5 mois
L'un des faits d'armes de Nick The Greek est d'avoir affronté en face-à-face une autre légende du jeu, Johnny Moss. Les confrontations ont eu lieu entre Janvier et Mai 1951 et on raconte que toutes les variantes possibles et imaginables du poker ont été joués entre les protagonistes pendant cette période. Ces « parties » étaient organisées par Benny Binion et était une véritable attraction pour touristes à l'époque.
Perdant entre 2 et 4 millions après ces 5 mois, Nick préfère s'arrêter là et lance une des répliques les plus célèbres du poker : « Mr Moss, I have to let you go ». Cette réplique et ses pertes semblent s'expliquer par la fatigue des sessions marathons de Nick, ayant 24 ans de plus que Johnny. Et bien sûr par le talent incontestable de Johnny Moss.
Autre heads up épique avec un riche Texan
Lors d'une session de poker hautes limites où il était gagnant d'environ 1 million de dollars (ce qui représente bien plus de nos jours qu'à l'époque), Nick s'est senti fatigué et a préféré mettre fin à la partie. Cela n'a pas été du goût de son adversaire qui ne voulait pas s'arrêter là, pensant certainement qu'il pouvait se refaire. Celui-ci se mit à l'insulter gentiment et insister pour que la partie continue.
Nick, qui n'était pas de cet avis, demanda un nouveau deck de cartes. Il proposa au Texan que chacun prenne une carte et que la carte la plus haute remporte tout, ou perd le tout. Un quitte ou double extrêmement couillu que le Texan a préféré décliner.
Un homme intelligent mais qui ne gardait pas l'argent
Nick Dandolos était quelqu'un qui avait un sens inné du jeu. Son côté flambeur lui a fait perdre des millions, car l'argent n'avait aucune importance, aucune signification pour lui. Mais il était un joueur de génie, allant aux parties et aux jeux où les côtes pouvaient être avantageuses pour lui, pour amasser des fortunes qu'il perdait souvent dans d'autres circonstances. Malgré tout, il n'avait pas peur de se diriger vers des parties où il n'avait pas l'avantage. Un joueur qui n'a aucun sentiment pour l'argent fait peur à ses adversaires.
Une autre légende à propos de Dandolos est qu'il aurait rencontré et escorté à Las Vegas Albert Einstein en personne. Il l'aurait présenté à ses amis flambeurs comme « Little Al from Princeton ».
A la fin de sa vie, il a été vu plusieurs fois dans des casinos à jouer aux petites limites. S'étonnant de la voir jouer si petit, un autre joueur lui demanda ce qu'il faisait là et comment il pouvait jouer à ces limites alors qu'il était habitué à miser des millions. Nick lui répondit simplement « Hey, It's action , isn't it ? ». Autrement dit peu importe la hauteur des mises tant qu'il y a de l'action. Après avoir eu des fortunes à disposition, il finit sa vie très modestement.
Il aurait donné aux charités plus de 20$ millions de dollars au cours de sa vie, ce qui correspondrait aujourd'hui à plus de 500$ millions... ! Ceci montre encore une fois son désintérêt total pour l'argent et nous montre une facette généreuse de l'homme. Il mourut en 1966 et fut introduit au Poker Hall Of Fame en 1979.